Alors on danse avec Chris Kazzi

(14/04/2013) Il est à la base du rendez-vous du lundi soir, attendu par des milliers d’auditeurs chaque semaine. Christian Kazzi nous fait voyager à travers toutes ses musiques romantiques de son Monday Night Love Songs. Entre show à la radio, DJ d’évènements et porteur de records, Christian nous raconte tout, dans cette entrevue de Vis Ta Vie. 

     Christian Kazzi, plus connu par le public sous le nom de Chris, tu es de nationalité Libanaise. Mis à part ton travail à Microsoft Lebanon que tu as commencé en 2007, nous te retrouvons chaque lundi soir sur Radio One de 21h à minuit pour l’émission musicale que nous attendons tous, Monday Night Love Songs. Tu es également le propriétaire et DJ dans ton pub "Cheyenne" à Broumana.

V.T.V : Raconte-nous Chris, comment as-tu commencé à faire de la musique ?

C : La musique m’attire depuis mon très jeune âge. J’aimais bien acheter les cassettes et collectionner les belles chansons avant même de savoir qu’être DJ existait. J’ai découvert ma passion pour le DJ grâce à un voisin qui avait un petit mixer chez lui. Depuis, je n’ai jamais arrêté. J’animais de petites fêtes au village, dans des camps scouts alors que j’étais encore élève à l’école. Mais en parallèle, il m’était interdit de tenter ma chance dans une radio avant de passer mon bac. Une fois mon diplôme en poche en 2003, je me suis présenté à Radio One et j’ai tout de suite été pris. Je venais de réaliser un de mes plus grands rêves et me voilà toujours là, comme vous pouvez le constater.

V.T.V : Pourquoi Monday Night Love Songs (M.N.L.S.) ? Les chansons d’amour ont un public plus large que d’autres genres de chansons ?

C : Je suis connu à Radio One pour avoir mon propre style de chansons. J’aime bien tout ce qui est classique, soft rock… et je diffusais sans cesse des chansons du genre à la radio, ce qui causait un peu de problèmes. Je propose alors l’idée d’avoir un 80’s show avec tout plein de classique. De plus, Radio One avait auparavant une émission similaire à M.N.L.S. nommée Planet Love. Tout ceci finit par inspirer la production qui décide de créer M.N.L.S... L’émission voit le jour en 2005, soit deux ans après mon entrée à la radio. Et en tout juste un an, elle se retrouve numéro 1 des émissions musicales. Nous sommes d’ailleurs toujours numéro 1 dans les demandes.

V.T.V : As-tu jamais pensé quitter ton pays et aller faire carrière ailleurs ?

C : Non. Travailler en dehors du Liban ne m’intéresse pas, surtout que je considère le fait d’être DJ comme une activité et non pas comme un travail qui me permet de gagner ma vie. Je suis satisfait là où je suis.

V.T.V : Nous avons su que ton pub "Cheyenne" est entré dans le livre des records suite à une compétition. Peux-tu nous en dire un peu plus sur l’histoire ?

C : Pour être franc, l’idée que "Cheyenne" figure dans le Guinness Book était une blague au début. Tu t’imagines une petite boîte au Liban, pas très proche de la capitale qui entre dans le livre mondial des records? Mais heureusement que des fois les blagues finissent par devenir des réalités. Nous avons également eu la chance de bénéficier de l’aide de très bonnes personnes comme Anthony Chidiac, l’un des meilleurs DJ au monde. La compétition consistait à faire passer la plus longue série de vidéos musicales, dans notre pub. Le règlement n’était pas facile. Le public par exemple, devait être différent à chaque quatre heures. C’était dur mais nous avons réussi quand même ; notre vidéo marathon a duré 25 heures 11 minutes 27 secondes de suite.

V.T.V : Quelle est la raison qui pourrait te pousser à quitter le domaine musical ?

C : Je ne quitterai la musique pour rien au monde. Mais arrêter d’être DJ, oui peut-être, si c’est pour fonder une famille. 

V.T.V : Quel est le DJ numéro 1 selon toi en ce moment ?

C : L’un des DJ que je trouve très importants au Liban est Samer Bashour. Même s’il n’est pas très connu, je le considère comme l’un des meilleurs DJ Libanais. Il anime de très grands et importants évènements. Mondialement, j’irai plus vers Armin Van Buuren ou encore Dash Berlin. Je préfère m’éloigner de tout ce qui est commercial et répétitif.

V.T.V : Penses-tu que les DJ ont un futur au Liban ?

C : Malheureusement être DJ au Liban est très difficile. D’une part parce que c’est un domaine limité, et d’autre part il ne faut pas oublier qu’on n’a pas d’écoles pour DJ chez nous. Chacun apprend seul ou grâce à des personnes qui s’y connaissent déjà. Moi-même j’ai appris tout seul les techniques pour devenir ce que je suis aujourd’hui. C’est donc très compliqué, contrairement aux pays étrangers où on peut apprendre à jouer avec les musiques.

V.T.V : Après le succès de M.N.L.S. et "Cheyenne", quels sont tes futurs projets ?

C : Je ne pense pas trop à mes futurs projets pour l’instant. Il se peut que j’aie un nouveau show le soir mais bien sûr sans jamais arrêter M.N.L.S.. Et pourquoi pas me marier ! J’aime beaucoup l’idée de fonder une famille. (Rire) Mais sinon, je suis bien fier de tout ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant à 29 ans. Entre mon travail à Microsoft Lebanon, mon émission sur Radio One qui est l’une des meilleures émissions radio, mon pub "Cheyenne" et mon entrée dans le livre de records. Que demander de plus !

V.T.V : Un dernier mot et conseil aux lecteurs de Vis Ta Vie, qui aimeraient peut-être eux aussi jongler avec les morceaux, devant un grand public.

C : Être DJ est un très bel univers pour ceux qui aimeraient le découvrir. Mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas toujours facile, surtout au Liban. Vous devez avoir beaucoup de contacts dans ce domaine pour pouvoir réaliser un projet pareil et répandre votre nom. Mais vous finirez par y arriver comme d’autres ont déjà réussi avant vous. Et bien sûr, méfiez-vous des gens avec qui vous travaillez, en particulier les gens de nuit.

Commentaires

Chris

topher 15/04/2013
What a man! nice interview bro!

Dj Chris

Romy 15/04/2013
WoW ! Thumbs uppp !!!
much lovee :D

:D

sally 14/04/2013
CHRISSSS <3

Lebanon's Number one Dj!

LeBouAoun 14/04/2013
we all love chris, the love dj!

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