Modeling au Liban, Joelle Hatem se confie

(25/07/2013) Vis Ta Vie Magazine a eu la chance de rencontrer cette semaine le top-modèle Libanais Joelle Hatem. Joelle a commencé à poser devant les caméras à l’âge de 17 ans. Malgré une absence qui a duré quelques années pour des raisons personnelles, elle finit par retourner devant les caméras et fait la une de plusieurs magazines dont "Femme", "Nadine", "Focus"…

V.T.V : Pourquoi avoir choisi le monde du mannequinat ?

J.H : J’aime la mode et poser depuis toute petite. Mes parents avaient du mal à accepter ce que je fais à mes débuts, mais ils ont fini par s’habituer avec le temps.

V.T.V : Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?

J.H : Quand tu aimes le mannequinat tu peux percer dans plusieurs autres domaines comme l’acting par exemple, ce qui est un très grand avantage. Mais en même temps un top-modèle a beaucoup de choses à gérer dans son métier et doit surtout apprendre à accepter les critiques du public très dur parfois.

V.T.V : Quelle est la plus belle expérience que tu as vécue jusque-là en tant que modèle ?

J.H : Le défilé de l’Oréal Paris. J’ai eu la chance de travailler avec une excellente équipe professionnelle pour ce défilé.

V.T.V : Quelles sont les limites de Joelle Hatem ?

J.H : Je suis provocatrice, c’est vrai. Mais provocatrice dans le sens où ça reste artistique. Mes limites sont les limites que de grands top-modèles se sont posées comme Claudia Schiffer et Cindy Crawford.

 V.T.V : Vu tous les tabous et les problèmes que tu rencontres au Liban dans ta carrière, tu ne penses pas quitter le pays et poser ailleurs où ça sera plus facile pour toi? 

J.H : Aujourd’hui je n’y pense pas vraiment. À 34 ans, je ne suis plus jeune pour aller faire mes preuves à l’extérieur dans le monde du mannequinat. On peut toujours m'attaquer, je continuerai ma carrière ici au Liban.

V.T.V : Un top-modèle doit-il également être bon acteur pour savoir incarner différents personnages devant la caméra ?

J.H : Effectivement, un top-modèle doit savoir jouer plusieurs rôles devant la caméra. Tu dois parfois donner l’impression d’être une femme timide, provocatrice ou même sauvage. Cela dépend de ce qu’on te demande de faire lors de la séance photos.

V.T.V : Que penses-tu des top-modèles hommes/femmes au Liban ?

 J.H : Je trouve que les filles de 13 à 17 ans aujourd’hui sont meilleures que certains phénomènes qu’on a déjà eus dans ce milieu. Personnellement  je trouve par exemple que Lamitta Frangieh est un très bon mannequin ; elle a un air de Monica

Bellucci et sait se comporter et s’exprimer en public. Mais malheureusement la carrière des modèles n’est pas mise sous les projecteurs au Liban que ce soit pour les hommes ou même pour les femmes. Si tu as ton nom dans le domaine tu peux réussir, sinon tu as besoin de beaucoup de chance.

V.T.V : Es-tu pour ou contre la chirurgie esthétique ?

 J.H : Si c’est pour améliorer une partie qui nécessite amélioration, je suis pour. Mais si c’est juste pour changer d’image parce qu’on en a envie, à ce moment-là je suis contre. Chacun est libre de faire ce qu’il veut mais personnellement je ne pourrai pas ac-

cepter de ressembler à une bimbo. À 34 ans je n’ai toujours pas eu recours à la chirurgie esthétique. Sans oublier qu’un top-modèle est beaucoup plus beau au naturel.

V.T.V : Dans l’une des interviews tu dis détester Barbie. Pourquoi ?

J.H : Je suis contre l’image qu’on a aujourd’hui de Barbie comme quoi c’est la fille blonde au beau corps et qui frôle la stupidité. Je n’aime pas ressembler à ce genre de personnage au monde rose paradisiaque.

V.T.V : Pourquoi as-tu retiré ta participation de Splash ?

J.H : Splash était censé être à Dubaï au début et je ne voulais pas voyager. De plus, je trouve que ce n’est pas LE programme fait pour Joelle Hatem modestie mise à part. Je ne regrette pas mon absence de l’émission  quoique ce fût un bon programme.

V.T.V : Tu vas représenter très prochainement la marque Dashing Diva au Liban. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce projet?

J.H : Dashing Diva est une marque américaine numéro 1 aux États-Unis. La marque est aujourd’hui à Achrafieh. Dashing Diva est connue pour ses nails art et le maquillage artistique. Je serai également l’égérie de la marque Puma au Liban.   

V.T.V : Penses-tu sortir prochainement ton propre livre vu que tu aimes bien écrire ?

J.H : Je vous prépare une grande surprise pour bientôt avec un grand photographe. Mais je ne peux pas en dire plus.

V.T.V : Quels sont tes futurs projets ?

J.H : Je suis toujours dans le mannequinat et je ne pense pas arrêter bientôt. J’ai également des propositions pour jouer en tant qu’actrice.

V.T.V : Quel message aimerais-tu adresser aux lecteurs de Vis Ta Vie Magazine qui aimeraient percer dans ce métier ?

 J.H : Franchement, il ne faut pas vraiment compter sur ce domaine pour vivre au Liban. Mais pour ceux qui veulent s’y essayer, mieux vaut foncer et être intelligent pour pouvoir arriver là où on veut.  

Commentaires

Bellisima!!!!

Nancy 26/07/2013
Je suis très contente de te lire ; je trouve que tu es franche et directe .
Tu ne fait pas tes 34 ans .
Tu es belle en noir j adore.
Et surtout j aime car politiquement tu es franche ..
Mais parfois tu pleurniche bcp désolé.
Courage je t'embrasse.

JOELITOOOOOOOO

EIE MOUSSAN 25/07/2013
ADORABLEEEEEE....... <3

Joelle on t'aime

Roula T 25/07/2013
courage! you're the best <3
bisous de Paris ;)

Une femme libre

Bernard Corcos 25/07/2013
Plus encore que l'égérie d'une marque, Joelle Hatem est, au Liban comme ailleurs, l'incarnation d'une femme libre. Enfin libre.

joelittooo

nihal 25/07/2013
supeer! fiere de toi joelle

joelle

nansy 25/07/2013
waawww tu es belle

inter

chantal 25/07/2013
belle interview que vs partager avec nous

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